vendredi 2 mars 2007

Allumette, Allumeuse.

Je me sent d'humeur bavarde ce soir.

Personne peut être ne me lira, qu'importe.

Allumette. Une boite d'allumette, dont chaque brindilles de bois corespond à un bout de ma vie.

Mais si l'une se casse et devient plus courte, et finie finalement par salummer, que reste il? La deuxieme partie, où le souffre n'existait plus et qui reste plantée t'elle une echarde.

Je demande une décharge à brindille, pour pouvoir les recouvrir d'essence, les observer une par une, me piquer une dernière fois avant de craquer l'allumette qui mettra fin à tout ça.

Mais de quoi elle parle encore elle? On comprend rien. Il n'y a qu'elle pour comprendre. C'est faux, ceux qui me connaisse comprennent ou comprendront.
Certaines personnes qui lisent ce blog, même s'il y en a peu, et qu'un seul poste, ou presque, me connaissent sur certains aspects de ma vie et ne sont pourtant pas des amis. Mais que sont ils?

Partage de moments très forts, partage de moments morts. Pas une connaissance, pas un pote, ou un "copain" et pas un ami. Juste une personne à laquelle je tiens, malgrès mes non dit, mes non nouvelles. Une personne a qui je peux faire confiance, une personne que je n'ai pas envie de decevoir. Un sentiement peut être non partagé, mais ça m'est égal. Je ne peux pas être là pour lui , autant qu'il ne peux être là pour moi. Mais pour rien au monde je n'echangerais ces moments passés et futur, et j'insiste sur le et. Il fait partie de cette boite d'allumettes. Certaines personnes sont plusieurs allumettes qui s'enchainent les unes les autres et qui s'enflament avec plus ou moins d'intensité. Lui, a plusieurs allumettes, mais elle sont espacées dans la boite et sont souvent prises au hazard. Chacunes brulent d'une façon différentes et souvent très vite, mais il reste toujours une allumette planquée par là.

Bref. Je suis une allumette,composée de milliers de petites allumettes, planquées dans une boite et je me consumme petit à petit, en me prenant parfois trop de jets d'essence sur la gueulle. Mais il existe des petites brindilles avec des bouts de souffre , qui elles ne se consumeront jamais tant que je ne me serait pas completement éteinte.

every times just like

Pronax, subutex, codeïne, ixprim....

cachetons cachetonsss

Pas de nouvelles, bonnes nouvelles?

Pas si sur pas si vrai pas si dur .

Petite histoire.

Histoire de Lola. Pas d'age, pas de visage.
Un ex, un pote qui ne veut pas partir, qui ne veut pas souffrir.
Lola essais de partir en douceur, pour ne pas qu'il ai trop peur.
Un soir, une nuit, pas envie de rentrer chez lui. Il dort encore, près d'elle, pour ne pas la perdre.
Rêves arrêtes , stopés. Lola, mains autour du cou se fait baiser. L'arrêtter, ne pas y arriver. Lola a peur dans cette ancienne chaleur. Corps lourd, muet,soufle pret du coeur qui manque de s'arrêtter.
Réveil difficile, jambes engourdies, coeur meurtri, il est toujours là dans ce lit.
Opales blanches transformées en poudre de cristal. Gobé le petit bijoux, le petit caprice qui rend fou. Subutex, pronax, codé, c. Tout pour ne pas penser.
Vertiges, nausées. Tourner, tourner, tourner, sur sois même mais surtout surtout ne pas tomber.
Lui ne se souvient de rien, il ne sait pas ce qu'il a fait. Mais il l'a fait. Ce dont elle avait le plus peur, la violer. mais il ne s'en souvient pas, il n'est donc pas si malhonete que ça.
Lola se perd. Empilement de boites de toutes couleurs. Roses, bleu, blanc, quel est celui qui l'aime tant?
Un jour, un matin, une boite rose avec un bout de plastique morose. Deux battons violet se baladent sur l'écran. Une fois, une nuit, pour qu'un enfant se mette à dormir avec elle dans ce lit.
En parler. Un bar, biere , clope, cendar. Un visage, qui l'écoute, qui ne seme pas de doutes. Revenir tout doucement, s'accrocher à ce bras, ne pas le tordre, ne pas le blesser. Avorter. Trois semaines. impossible.
Lola ne dort pas, Lola ne mange pas. trois jours, sous codéïne pour prendre le médoc fatidique. Contraction, seule, dans ce putain de lit. Le soir vient, le visage aperçus, le bras qu'elle relache lentement la ratrape et sort sa tête de ce sang.
Lui, l'homme qui la meurtris n'ai pas là, se contente de faire un sourire gentillet et le regard mielleux. Il a mal, mal par ce qu'il ne l'aura plus et non par ce qu'il la tue.
Lola s'en va. Monter les marches, conduire dans la nuit. Chanter et mordre la vie.
Remarquer le rayon de soleil qui passe à travers la fenêtre, le gout du chocolat sur le palais quand il est brulant, le gout du sang.
Oublier celui de subu, de pronax, de codé et de la c. en chier, à se tordre de douleur, par ce que le corps a peur.

Mais passer à autre chose, continuer, même après cette promesse qui un jour s'est tue. Mais maintenant comment croire à un je t'aime, sans y voir quond va peut être lui faire la haine?