dimanche 31 décembre 2006

C'est la loooose Finaaaale....

1: Lorsque votre moteur est sale faut -il le laver:

a : à grande eau avec un jet.
b: avec un chiffon à peine humide.
c: un moteur c'est gras, c'est sale, c'est N O R MA L

2: D'après vous lorsque vous aurez pris la decision de netoyer votre moteur à grande eau :

A: Le moteur sera "noyé" et redémarera une fois sec.
B: Le moteur sera "noyé" et apprendra à nager ad vitam eternam (ortho, les latinistes?).
C: Le moteur n'a pas voulu apprendre à nager, c'est un moteur après tout et il est mort.


3: Qu'elle en est donc la résultante de tout?

a: Votre voiture est morte.
b: votre permis ne vous sert plus à rien.
c: Vous ne feterez pas le jour de l'an à Toulouse.
d: réponse exclusive!!!: Vous êtes dans la merdeuuu.

mercredi 27 décembre 2006

J'AI LE PERMIS

j'ai le permisssssssssssss

mardi 26 décembre 2006

Decompression inside

Tout allait bien.

Jusqu'à ce qu'il m'appelle, comme à chaque fois qu'il m'appelle.

Demain je passe le permis, tout le monde me dit merde, ou rien du tout ou se fout de moi.

Lui. Non. Lui, il me demande ça s'est bien passé aujourdh'ui la conduite, ça ira pour demain?

MAIS PUTAIN T'ES TROP CON

On a passer plus d'un an ensemble et tu me connais toujours aussi mal, t'es toujours aussi maladroit et tu provoques toujours des angoisses pas possible.

Je me disais, c'est bon jvais l'avoir, relax, pas de soucis. Et là en deux s c fini, j'angoisse à en pleurer, par ce que c'est toi, par ce que c'était ta voix et que t'es un poid, un putain de poid dans ma vie.

Les monologues du vagin

Début brouillon d'une pseudo étude dans un carnet de recherche, besoin d'un avis. Mauvaise critique, s'abstenir :p


Le monologue du vagin. Je n’en avais jamais entendu parlé. Je l’ai vu dans la librairie et je l’ai pris, c’est tout.
Certains passages me ramènent à un passé lointain, oublié. Des choses racontées entre nana et qui sont en fait complètement anormalement « habituel » chez les femmes:

p 65 : « J’avais tellement peur, je mettais les protections usagées dans des sacs en papier que je cachais dans un coin sombre sous le toit. »

« Une nuit, je suis rentrée très tard à la maison et je suis allée me coucher sans allumer la lumière. Ma mère avait trouvé les serviettes usagées et les avaient glissées sous mes draps. »

« A la collo, ils m’ont dit que je devais pas me baigner pendant mes règles. On m’a frottée avec un antiseptique. »

Ces phrases, des amies auraient pu les dire. Le passage de l’enfant à la « fille » est le moment où l’on a ses règles. Le moment où l’on devient une femme est le moment où nous avons un premier rapport sexuel.
Dans cette société où le rituel n’existe plus ou presque, ce passage là est traduit par un malaise.
L’enfant doit alors devenir un être responsable, bien comme il faut. Aucun écart n’est permis, il ne faut pas en parler, ne pas en souffrir, c’est un secret que seules les femmes peuvent garder au creux de leur corps. Les Hommes leur vouent un culte étrange. Elles sont la raison de la mauvaise humeur , de la fatigue dans des phrase type t’elles que « t’as tes règles ou quoi? » Elle sont aussi une forme de dégout, les trois quarts des hommes refusent tout rapport sexuel si une femme a ses règles.

L’arrivée des règles est souvent orchestré par la mère. Il existe deux « types » de réactions.
La première, que je viens de décrire et une autre qui fait des règles quelque chose de banal.
La fille arrive, le dit, la mère lui explique et lui donne un tampon ou une serviette et c’est tout, c’est fini. Il faut alors se démerder avec ça, ne pas se poser de questions, c’est comme ça c’est tout.
« Elle m’a montré comment mettre un tampon. Il n’est rentré qu’à moitié » (p 67)


« On voulait toutes avoir nos règles. On les voulaient toutes, tout de suite. »

« J’ai regardé par terre, ça y était. « Ca y est je suis une femme ». Je n’ai jamais cru qu’elle viendraient Ca m’a complètement transformée. Je suis devenue adulte et silencieuse. Une vraie Vietnamienne _ bonne travailleuse, vertueuse, ne parle jamais. »

Le rituel de passage, le rituel douloureux, heureux, mais quoi qu’il en soit attendu , avec crainte ou envie. Les règles sont une invention des Hommes, ayant fantasmé sur le rouge, la couleur su sang, de la douleur. Les règles sont le cheminement d’un machisme ambiant visant à ce que la femme dviennent docile , mature plus jeune, plus tôt. Un Jeune garçon qui éjacule pour la première fois ne va pas voir son père pour lui demander quel type de mouchoir il peut prendre pour essuyer son sperme .
Oui, « ce n’est pas pareil », mais devenir une femme , c’est quoi au fond?
Devenir une ,femme c’est être serviable,jolie, travailleuse, enjouée et toujours agréable. Etre une femme c’est ne jamais parler de son sexe, de son vagin et de tout ce qui tourne autour, être, devenir une femme c’est faire devenir une partie de sois taboue. Entre femmes du même âge, on peut parler de sexe, ou se confier des choses, mais en parler aussi libre qu’en parle ce livre est presque impossible au quotidient.

Le plus dur est de savoir que pour notre société, un homme qui se masturbe c’est « normal », chez une femme, c’est une maladie.

P 101 : « La vente de vibromasseur est interdite par la loi dans les Etats suivants:Texas, Géorgie, Ohio et Arkansas. Si vous vous faites prendre, vous risquez une amende de 10000 dollars et un an de travaux forcés. En revanche dans ces me^mes états, la vente d’armes est parfaitement légale (…) »

Au XIX eme siècle, les petites filles qui apprenaient à développer leurs capacités orgasmiques par la masturbation étaient considérées comme des cas médicaux. Souvent « on les traitaient » ou « corrigeait » par l’excision ou la cautérisation du clitoris ou encore « en créant une ceinture de chasteté miniature », c’est à dire en cousant ensemble les grande lèvres pour mettre le clitoris hors de portée et même par castration, avec ablation chirurgicale des ovaires. En revanche il n’y a pas d’exemple dans la littérature médicale d’ablation chirurgicale des testicules ou d’amputations du pénis pour empecher la masturbation chez les petits garçons.
Aux Etats Unis la dernière clitoridectomie à but curatif de la masturbation connu à été enregistrée en 1948 sur une petite file de 5 ans . (source: l’encyclopédie des mythes et des secrets de la femme.)

Le plus dur encore c’est de savoir que la femme, le vagin de la femme est considéré comme un objet, ou un libre service. Bien sur, tous les hommes ne sont pas ainsi, et des hommes subissent des violences sexuelles mais 1 femmes sur 5 a déjà été violée dans sa vie. Vous imaginez? Vous prenez 5 femmes, et en face de vous une d’elle au minimum a déjà subit des sévices sexuels.

P81 : « vingt à soixante-dix milles femmes avaient été systématiquement violée sous prétexte de tactique de guerre , en plein milieu de l’Europe en 1993. Il est très choquant que si peu de gens aient essayé d’y mettre un terme. Cela dit , cinq cent milles femmes sont violées tous les ans dans notre pays et nous ne somme pas en guerre, enfin théoriquement. » (d’après l’interview de l’auteur de femmes bosniaques réfugiées pendant la guerre en ex Yougoslavie)

Témoignage d’une femmes réfugiée:
« Mon vagin, village vivant, doux et chaud.
Il t’ont envahis, massacré.
Incendié.
Je ne peut plus te toucher
Je ne peut plus te voir
J’habite ailleurs à présent.
Ailleur, mais je ne sait pas où c’est. »



Ce livre, ne se contente pas de nous parler d’un tabou librement, il parle aussi d’homosexualité, du plaisir de la femme, de sa propre méconnaissance de son corps, de ses désirs, des ces femmes dites « du sexes », de viols, des règles, des interdictions arbitrairement imposé par les hommes.
Qui lit ce texte ne regarde plus le corps d’une femme de la même manière. Qui lit ce texte ne pense plus au sexe de la même manière.
Les monologues du vagins c’est aussi une pièce de théâtre, la pièce de théâtre qui fait de vous une « femme », pas une femme façonnée par sa société, mais une femme dans son intégrité, qui n ‘a peut être plus peur d’elle même ou en tout cas moins, ne serais ce que l’espace d’une soirée. C’est aussi pour les Hommes, ces hommes qui se rendent compte que le vagin n’est pas une petite bête moche à ne pas regarder ou considérer, mais que c’est tout aussi important de le voir comme on regarderait un visage, une personne de l’intérieur.
Ce livre m’a rappelé beaucoup de choses, il donne aussi un certain espoir, il fait rire sourire, donne mal au ventre et agite les neurones. Mais il manque peut être encore un petit quelque chose… Il ne doit pas rester enfermer dans de slibrairie et sur des scènes de théâtre où ce sont toujours les même personnes qui se présentent. Au final, le tabou est toujours là, enfermé et ne parle qu’avec certains, en comité réduit…J’imagine bien cette pièce en théâtre de rue. Vous passez sortant du boulot ou autre et votre oreille en tend cette phrase : « Votre vagin il sent quoi? » clamé haut et fort, et là juste ,à côté une femme qui lui répond…

hey vous tous

Tchou les gens.

Ce blog pour me connaitre encore lorsque j'aurais vraiment disparue et que je reviendrais.
Ce blog pour vous connaitre encore lorsque vous aurez disparus et que je ne vous parlerais plus q'ici.