vendredi 2 mars 2007

every times just like

Pronax, subutex, codeïne, ixprim....

cachetons cachetonsss

Pas de nouvelles, bonnes nouvelles?

Pas si sur pas si vrai pas si dur .

Petite histoire.

Histoire de Lola. Pas d'age, pas de visage.
Un ex, un pote qui ne veut pas partir, qui ne veut pas souffrir.
Lola essais de partir en douceur, pour ne pas qu'il ai trop peur.
Un soir, une nuit, pas envie de rentrer chez lui. Il dort encore, près d'elle, pour ne pas la perdre.
Rêves arrêtes , stopés. Lola, mains autour du cou se fait baiser. L'arrêtter, ne pas y arriver. Lola a peur dans cette ancienne chaleur. Corps lourd, muet,soufle pret du coeur qui manque de s'arrêtter.
Réveil difficile, jambes engourdies, coeur meurtri, il est toujours là dans ce lit.
Opales blanches transformées en poudre de cristal. Gobé le petit bijoux, le petit caprice qui rend fou. Subutex, pronax, codé, c. Tout pour ne pas penser.
Vertiges, nausées. Tourner, tourner, tourner, sur sois même mais surtout surtout ne pas tomber.
Lui ne se souvient de rien, il ne sait pas ce qu'il a fait. Mais il l'a fait. Ce dont elle avait le plus peur, la violer. mais il ne s'en souvient pas, il n'est donc pas si malhonete que ça.
Lola se perd. Empilement de boites de toutes couleurs. Roses, bleu, blanc, quel est celui qui l'aime tant?
Un jour, un matin, une boite rose avec un bout de plastique morose. Deux battons violet se baladent sur l'écran. Une fois, une nuit, pour qu'un enfant se mette à dormir avec elle dans ce lit.
En parler. Un bar, biere , clope, cendar. Un visage, qui l'écoute, qui ne seme pas de doutes. Revenir tout doucement, s'accrocher à ce bras, ne pas le tordre, ne pas le blesser. Avorter. Trois semaines. impossible.
Lola ne dort pas, Lola ne mange pas. trois jours, sous codéïne pour prendre le médoc fatidique. Contraction, seule, dans ce putain de lit. Le soir vient, le visage aperçus, le bras qu'elle relache lentement la ratrape et sort sa tête de ce sang.
Lui, l'homme qui la meurtris n'ai pas là, se contente de faire un sourire gentillet et le regard mielleux. Il a mal, mal par ce qu'il ne l'aura plus et non par ce qu'il la tue.
Lola s'en va. Monter les marches, conduire dans la nuit. Chanter et mordre la vie.
Remarquer le rayon de soleil qui passe à travers la fenêtre, le gout du chocolat sur le palais quand il est brulant, le gout du sang.
Oublier celui de subu, de pronax, de codé et de la c. en chier, à se tordre de douleur, par ce que le corps a peur.

Mais passer à autre chose, continuer, même après cette promesse qui un jour s'est tue. Mais maintenant comment croire à un je t'aime, sans y voir quond va peut être lui faire la haine?

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